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Une étude de Deloitte publiée le 25 juillet 2019 met en évidence que les dirigeants ne sont pas à l'aise avec les outils analytics. Cette étude portait sur la business intelligence dans les entreprises, notamment d'un point de vue analytics. Pas moins de 1048 dirigeants de sociétés de plus de 500 salariés étaient interrogés. L'une des données phare de l'étude est la suivante : 62% d'entre eux s'appuient encore très largement sur des tableurs. En d'autres termes, le logiciel d'analytics préféré des dirigeants reste... Excel. C'est grave docteur ?

Outils analytics et prévalence des données structurées en entreprises

 

Cela peut sembler paradoxal au vu des limites inhérentes à l’utilisation des logiciels de type tableur. À l’ère de la big data, on se rend compte en effet que ces outils analytics montrent vite leurs limites. Pas étonnant que seulement 18% des dirigeants interrogés tirent profit de l’analyse d’images, de fichiers audios ou encore des commentaires sur les réseaux sociaux.

 

En effet, ces données non structurées sont plus difficiles à organiser dans des colonnes. Deloitte rappelle néanmoins que les environnements de stockages et les solutions open source comme Hadoop (logiciel édité par Apache) facilitent considérablement l’analyse de telles données non structurées.

 

Cependant, 64% des dirigeants interrogés déclarent que leurs analyses reposent sur des données structurées issues de leur Systèmes d’Information et de Communication internes. À condition que ces données soient fiables, cela me semble être encourageant pour la suite. Dans ce cas, je crois que l’utilisation de logiciels de type Excel est excellente (sans mauvais jeu de mot). Les outils analytics de type tableur sont puissants lorsqu’il s’agit de traiter des données structurées. Bien utilisés, ils permettent de créer des rapports visuels facilitant la compréhension des données.

 

 

L’implémentation d’outils analytics progresse, doucement

 

Lorsque l’étude était publiée, seulement 37% des entreprises estimaient disposer d’un degré de maturité suffisant dans le domaine de l’analytics. Rien que 10% d’entre elles se voyaient comme « championne de l’analytics ». Néanmoins, 63% se disaient sensibilisées à l’analytics sans avoir ni les moyens techniques, ni la disposition culturelle d’en tirer pleinement profit.

 

Bien que 6% des interrogés affirment avoir gagné en maturité en termes d’analytics au cours de l’année passée, il y a une forte corrélation entre le déploiement d’outils analytics puissants et la culture d’entreprise. La culture du silo est le frein le plus significatif, et le plus handicapant pour la croissance des entreprises. En effet, les entreprises qui déploient des solutions et méthodes communes à tous les services sont 20% plus performantes quant à l’atteinte de leurs objectifs. Plus que jamais donc, la culture de la donnée en entreprise est un facture clef de performance.

 

“L’absence d’une stratégie unique pour identifier les perspectives est un obstacle à l’efficacité”
– Extrait de l’étude

 

Franchement, si vous utilisez encore Excel (ou son correspondant Google Sheet), vous n’avez pas à avoir honte. C’est un logiciel tellement pratique et si agile, qu’il permet souvent d’avoir un premier reporting fonctionnel. Le seul problème que vous pourriez rencontrer, c’est la connectivité avec d’autres outils de l’entreprise et avec l’automatisation de la récupération des données.

 

Dans certains cas, ça peut être vraiment chiant problématique et contre-productif. Je vous conseille donc vivement de passer à des outils plus puissants. Rien ne vous empêche par exemple d’interconnecter vos fichiers Excel entre eux en les important directement dans un logiciel analytics. Testez, vous verrez… et… je peux vous y aider.

Photo by LYCS Architecture on Unsplash

Romain Maltrud

Entrepreneur, DAF à temps partagé et auteur de la newsletter "okr, bifton &liberté"

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